Les morts pour la France de la Première Guerre mondiale

Monument au morts et église - Photographie M. Gauthier janvier 2013
Monument au morts et église - Photographie M. Gauthier janvier 2013

 

Voici le relevé des noms des soldats gravés sur le monument de Cormeilles morts lors des combats de la Première Guerre mondiale.

Grâce au site internet du Ministère de la défense Mémoire des Hommes :www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr et aux registres de matricules mis en ligne sur le site des Archives départementales de l’Oise www.archives.oise.fr, il est possible de mener de recherches sur ces soldats morts pour la France.

Les renseignements suivants ont pu être collectés :

 

 

- Auguez Arthur, né le 15 janvier 1872, mort le 23 juin 1915 à Beauvais de la scarlatine.

 

- Autiquet Charles né le 10 mars 1884 et tué par l’ennemi dans la Meuse le 24 mai 1916.

 

- Baudry Emile, Jules né le 1 juin 1888 et mort de maladie le 9 février 1919 dans l’Allier.

 

- Bellier Henri né le 2 mars 1881 et tué par l’ennemi le 20 septembre 1914 lors de la bataille de la Marne.

 

- Bellier Jules né le 1 avril 1878 et décédé le 3 octobre 1918 à Troyes de la grippe.

 

- Desjarsdins René né le 19 avril 1893 et tué par l’ennemi dans la Marne le 4 janvier 1915.

 

- Duboche Ernest, né le 10 juin 1870, mort 30 mai 1915 dans la Meuse de ses blessures de guerre suite à une bombe lancée d’un aéronef. Ernest était domestique et mesurait 1m73 :

feuillet du registre de matricule d'Ernest Duboche Archives départementales de l'Oise

 

- Duparcq Theotime, né le 20 avril 1888 et tué par l’ennemi le 21 septembre 1917 dans la Meuse.

 

- Geffroy Lucien né le 30 décembre 1889 mort de ses blessures dans la Marne le 8 septembre 1914.

 

- Graux Albert le 19 juin 1894 mort à Saint-Quentin de maladie le 25 novembre 1918.

 

- Griblot Albert, né le 24 septembre 1874 et décédé à Angers le 11 mars 1918 de maladies.

 

- Lemaitre Léon, né le 11 février 1882, tué par l’ennemi en Belgique le 26 octobre 1914.

 

- Miaux Gaston, né le 12 juin 1881 et tué dans l’Aisne le 23 octobre 1917.

 

-Quignon Lucien né le 9 janvier 1888 et tué par l’ennemi le 15 aout 1918 à Riquebourg.

 

- Ramette Olivier, né le 26 janvier 1892 et tué dans la Meuse le 10 septembre 1914.

 

- Seillier Arsène né le 26 juillet 1889 et tué à Verdun le 20 septembre 1917.

 

 

 

 

Hommage de reconnaissance aux combattants de la Grande Guerre

Cet hommage aux soldats de Cormeilles ayant combattu lors la première Guerre Mondiale est encadré et affiché aujourd’hui encore en mairie.

L’orthographe, les abréviations utilisées dans le document original ont été respectés.

Les dates indiquées de la manière suivante : « 9 9bre 1917 » se lisent 9 septembre 1917, le deuxième 9 indique le numéro du mois. De même le « 9 Xbre 1915 » est le 9 du dixième mois de 1915 soit le 9 octobre 1915.

 

 

Hommage de reconnaissance 

 

Dans une séance du 19 mars 1930, le conseil municipal de Cormeilles a décidé l’établissement du tableau d’honneur ci-dessous pour perpétuer le souvenir des hommes originaires de la commune ayant été mobilisés pendant la grande guerre de 1914-1918

 

Auquez Arthur

Bled Justin

Duboche Ernest

Griblot Albert

Lemaitre Léon

Menard Charles

Ramette Olivier

Autiquet Charles

Cocu Victorice

Duboche Jules

Griblot Henri

Leroy Daniel

Menard Lucien

Sellier Arsène

Autiquet Ernest

Corbillon Gaston

Doucet Eugène

Griblot Maurice

Lesourd Henri

Mention Emile

Tallon Ernest

Autiquet Ernest

Dangoisse Pierre

Duparcq Paul

Graux Albert

Lesourd René

Miaux Gaston

Tallon Henri

Autiquet Léon

Delannoy Ernest

Duparcq Theotine

Huchez Joseph

Liser André

Polle Ferdinand

Tallon Joseph

Bacouel Gaston

Demetz Henri

Duneufgermain O

Lecointe Fernand

Marcq Arthur

Postel Fernand

Théme Emile

Baudry Emile

Desjardins René

Duroyon Marius

Lecointe Jules

Marcq Charles

Postel Stéphane

Quignon Charles

Bellier Jules

Disengremel Henri

Duroyon Richard

Lecointe Zephyr

Marcq Octave

Leverne Fernand

Trou Amédé

Bellier Henri

 

Geffroy Lucien

Lelièvre Paul

Mathieu Alfred

Quignon Lucien

Wiotte Georges

 

Décorations en citations décernées à certains combattants pour faits de bravoure

 

Trou Amédée, classe 1904, sergent au 51ème d’infanterie grièvement blessé. Diplôme de l’ordre du Nichan Iftikkar, chevalier de cet ordre.

 

Bellier Henri, tombé au champ d’honneur. Médaille militaire.

 

Autiquet Léon, 150ème Régiment d’Infanterie a reçu le diplôme suivant « Au nom du président de la République, le Grand Chancelier de l’ordre de la légion d’honneur a délivré le présent brevet à M. Autiquet Léon, soldat au 150ème régiment d’infanterie, inscrit au tableau spécial pour la médaille militaire par arrêté ministériel.

 

Lemaitre Remy Charles Léon, tombé au champ d’honneur. Diplômé au nom du Président de la République, le Grand Chancelier de l’Ordre national de la Légion d’honneur, certifie que M. Lemaitre Remy Charles Léon, mort pour la France étant chasseur au 8ème bataillon de chasse à pied et a été inscrit au tableau spécial pour la médaille militaire par arrêté ministériel

 

Duparcq Albert Léon Théotine, sergent au 320ème Régiment d’Infanterie. Par arrêté ministériel, la médaille militaire a été attribuée à la mémoire du sergent Duparc Théotime, mort pour la France. Citation « Sous-Officier, brave et dévoué, tué le 21 7bre 1917 au bois de Chaume ». Croix de guerre avec étoile de bronze.

 

Wiotte Georges. Classe 18. Cie du 109ème Régiment d’artillerie lourde. Canonnier brave et dévoué. Très gravement intoxiqué le 2 Aout 1918 en assurant le service de sa pièce. Médaille militaire.

 

Lesourd Henri. Classe de 1902. Extrait de l’ordre du 10 ème corps de l’armée n°382. Le Général commandant le 10ème corps d’armée, cité à l’ordre du corps d’Armée la 81ème compagnie d’aérosteirs : par le travail précis de ses observateurs, grâce à l’allant et à l’endurance de tout son personnel, la 81ème compagnie a rendu de très grands services depuis le début de mai 1918, et plus particulièrement du 8 aout au 8 7bre 1918. Au cours de cette période, la marche en avant du ballon a été assurée dans des conditions parfois difficiles. Les 12 et 13 aout, le ballon assuré son service d’observation malgré des tirs dirigés sur le ballon et le treuil ». Le soldat Lesours était présent à la compagnie au moment des opérations.

 

Mention Emile, classe 1915. Citation à l’ordre  du 72ème Régiment d’Infanterie 8 Xbre 1917. Soldat dévoué et courageux. Depuis plus de 2 ans au front. Blessure. Croix de guerre, étoile de bronze.

 

Mesnard Charles, classe de 1899. Citation à l’ordre de l’artillerie de la 133 Division 2 9bre 1916. A pris bravement part à l’attaque du 24 octobre 1916. Croix de guerre, étoile de bronze. Mesnard Charles a été cité une 2ème fois au 409ème Régiment d’artillerie lourde.

 

Lecointe Jules, classe de 1908. Citation à l’ordre du 21 Régiment d’artillerie de campagne Xbre 1918 « Excellent conducteur, brave et dévoué, a toujours fait preuve de calme et de sang-froid au cours des ravitaillements en munitions de la batterie, sur des positions violemment battues par l’ennemi » Coirs de guerre, étoile de bronze.

 

Tallon Joseph, classe 1912. Maréchal des logis au 11 ème cuirassiers à pied. Félicitations du général commandant l’armée de Lorraine et du général commandant le groupe sud 2 7bre 1916. Lettre de félicitations du colonel 24 Xbre 1916. Citation à l’ordre de la brigade N° 8 du 10 juillet 1918 « Excellent gradé, chargé avec une poignée d’hommes d’arrêter la progression d’un ennemi mordant et très supérieur en nombre, a pleinement réussi dans l’accomplissement de sa mission et fait preuve des plus belles qualités militaires, de courage et de sang-froid ». Croix de guerre. Etoile de bronze.

 

Dangoisse Pierre, classe de 1910. Citation à l’ordre de la 3ème division d’infanterie, le 5 9bre 1918 « conducteur très brave : en aout 1918, faisant fonctions de brigadier, a mis l’ordre dans les attelages d’une voiture dont plusieurs chevaux avaient été tués. Le 26 7bre 1918, s’est fait remarquer par son sang-froid dans une mise en batterie sous le tir de l’artillerie ennemie ».

 

Depaty Louis, classe 1902. Citation à l’ordre du 135èmerégiment d’artillerie lourde. « D’une tenue exemplaire, d’un dévouement et d’un courage remarquable s’est signalé maintes fois au cours de la guerre, en remplissant avec hardiesse et sang-froid ses fonctions d’agent de liaison, entre autres, pendant la période très dur de nos offensives sous Montdidier en août, puis au nord de l’Aisne en 7bre dernier ». Croix de guerre. Etoile de bronze.

 

Marcq Octave, classe 1911. Citation à l’ordre du 51èmeRégiment d’Infanterie, 8 février 1916 « Volontaire pour toutes les missions volontaires ou dangereuses, est allé le 2 février 1916 avec un camarade cherché le corps d’un camarade tué avant de nos lignes ». Croix de guerre. Etoile de Bronze.

 

Lelièvre Paul Henri Désiré, classe 1911. Citations à l’ordre du 250ème régiment d’infanterie. 1ère « a fait preuve du plus grand courage en allant, sous une vive fusillade, poser des réseaux de fils de fer en avant d’une tranchée de première ligne, à 10 mètres de l’ennemi ». 2ème du 12 avril 1915. « A pris part comme grenadier volontaire à l’attaque du 10 mars où il s’est fait remarqué par son entrain et son énergie. A été mortellement blessé après avoir franchi un barrage sous le feu de l’ennemi ». Croix de guerre, deux étoiles de bronze. Mort pour la France le 11 mars 1915.

 

Talon Gaston Emile Henri. Grand quartier général des armées de l’Est, 3 7bre 1915. La médaille militaire a été conférée au militaire dont le nom suit : Gaston Emile Henri, caporal au 33ème régiment d’infanterie, 7ème companie. Beau soldat qui s’est fait remarqué par son sang-froid et son courage autant que par son empire sur ses hommes que sa bravoure électrisée. A été grièvement blessé le 8 mai 1915. Amputé de la jambe gauche » La présente nomination comporte l’attribution de la croix de guerre avec palme. (Signé : Joffre.)

 

Hucher Joseph. Classe 1915, caporal au 8ème bataillon de chasseurs à pied. Citation à l’ordre de la 4ème division d’infanterie 15 mai 1915. « Encerclé à l’extrémité d’un boyau, est resté à son poste sous le feu convergent de bombes et de grenades, et cela bien que ces camarades aient été mis hors de combat, à empêcher l’ennemi de s’emparer de la tranchée. » Croix de guerre. Etoile d’argent.

 

Duparcq Paul. 1° Ordre du bataillon du 8ème chasseur à pied, 4 9bre 1914. « Comme commandant la section de mitrailleuses du 8ème bataillon C.P, a assuré la défense d’un pont sur l’Yser avec opiniãtreté et ne s’est replié qu’après un débordement de l’ennemi auquel il infligeait de lourdes pertes. Blessé grièvement au combat sous les murs de Dixmude dont il tenait le château et le cimetière, malgré un bombardement des plus violents. »

2° Ordre de la 133ème division 3 9bre 1917. « A commandé avec autorité sa compagnie de mitrailleuses pendant l’attaque du 27 octobre, faisant preuve de la plus belle bravoure.

3° 6 avril 1918 Chevalier de la Légion d’Honneur . « Brillant officier d’une admirable bravoure au feu. Au cours des attaques allemandes, fin mars 1918, devant Moreuil, son bataillon (102 CH.AP.) étant attaqué par des forces écrasantes, a aidé puissamment par ses mitrailleuses à arrêter net l’adversaire, lui a causé des pertes effroyables, négligeant les premières lignes pourtant à quelques mètres, pour mitrailler à toute volée les réserves les plus denses. »

4° Ordre de la 133ème division, 2 7bre 1918. Commandant une compagnie de mitrailleuses, doué des plus belles qualités de courage, de décision et de coup d’œil, dont il a donné les preuves les plus belles les 9, 18, 20 août 1918.

5° 102ème bataillon C.P., 21 8bre 1918. A commandé sa compagnie de mitrailleuses au cours des opérations du 18 au 20 7bre 1918, devant St Quentin, avec une vigueur et une décision remarquables ; a pleinement répondu dans les circonstances les plus difficiles, et jusqu’au but, à toutes les demandes du Commandement, malgré la perte de ses deux chefs de peloton et de plus de la moitié de son personnel de tir. »

Une grave blessure. Croix de guerre avec 5 citations ; croix de la légion d’honneur ; croix de guerre Belge ; médaille de L’Yser.

 

Marcq Arthur Charles Octave. Classe 1914. Cité à l’ordre de l’armée le 9 9bre 1917. Excellent sous-officier qui a constamment fait preuve de courage et d’entrain. A été grièvement blessé le 24 août 1917 à la côte du Poivre en assurant son service de guetteur sous un bombardement très violent. Deux fois blessé antérieurement. Déjà cité à l’ordre.

A notre grand regret, nous n’avons pas pu obtenir ses deux autres citations qui sont superbes. Arthur Marcq a été nommé sous-lieutenant sur le champ de bataille ; il a reçu la croix de guerre avec palme, la médaille militaire et la croix de la Légion d’Honneur.

 

Griblot Florentin. 120ème division 408ème régiment d’infanterie. Extrait de l’ordre du régiment n°645. Le Colonel Commandant le régiment cite à l’ordre du régiment 2 C.M. Griblot Florentin C.L. 1908 Excellent, a toujours fait courageusement son devoir.